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Notre microbiote : des locataires à la défense de la peau.

Par Sarah-Eve Papineau, chimiste (spécialité cosméceutique)



Il est parfois difficile à croire que nous avons des milliards de bactéries sur notre peau et encore plus de savoir qu’elles nous protègent continuellement. Cet heureux mélange de bactéries, de levures et de moisissures, communément appelé microbiote, a été beaucoup étudié dans l’intestin, mais la peau cache aussi de grands secrets.


Qui sont ces occupants et pourquoi sont-ils sans danger ?


Tout d’abord, bien qu’il existe environ quatre cents familles de bactéries différentes, on peut reconnaitre les bonnes bactéries des mauvaises :




Bonnes :

Staphylococcus epidermidis

Bifidobacterium (group)


Mauvaises :

Propionibacterium acnes

Streptococcus pyogenes

Staphylococcus Aureus

Malassezia furfur


💡 Chaque personne possède un mélange unique de bactéries qui varient selon l’âge.


Certaines de nos habitudes sont néfastes pour la santé de notre microbiote. Par exemple, lorsque nous utilisons un nettoyant moussant qui contient des émulsifiants abrasifs, il élimine toute l'huile de la peau et endommage le film hydrolipidique. Le film hydrolipidique étant le foyer des bactéries bénéfiques, celles-ci se retrouvent sans abri ni nourriture.


Parfois, le pH du nettoyant affecte le pH de la peau, rendant l'environnement inconfortable pour les bonnes bactéries. Elles quittent la peau, laissant un espace inoccupé. Les mauvaises bactéries colonisent rapidement cet espace. C'est alors que les problèmes commencent : inflammation, acné, peau déshydratée, etc.


Dans certains cas, les bactéries peuvent produire des bactériocines, un composé chimique permettant de contrôler les indésirables. Pour gagner la partie, elles doivent être majoritaires.


💡 Les bactériocines sont d'ailleurs étudiées en science car elles ont des propriétés antibiotiques naturelles. On essaie souvent de les copier, comme ce fut le cas de la pénicilline qui est fabriquée par des moisissures.





[Image Malassezia furfur SEM lores] ID#: 213 Description: Scanning Electron Micrograph of Malassezia furfur. Content Providers(s) Robert Simmons/Janice Carr Photo Credit: CDC/Janice Carr





Une question de pH


Les bonnes bactéries sont surtout affectées par les changements de pH, le degré d’acidité ou de basicité de la peau. En fait, c’est le premier facteur qui les perturbe et qui les fait fuir.


Le pH normal d’une peau est d’environ 5, mais celui-ci peut varier selon son type de peau puisque le sébum est de nature basique. Ainsi, une peau sèche détient un pH qui tend vers 4 et une peau grasse est plus dans les 6.

Chez Corpa Flora vous retrouverez dans la liste d’ingrédients (INCI) de nos sérums à base d’acide hyaluronique, les Antidotes HB5, H+ et H3, des agents de conservation sous forme de ferments : LACTOBACILLUS FERMENT et le LEUCONOSTOC / RADISH ROOT FERMENT FILTRATE.


Ces deux agents de conservation agissent également comme agents hydratants. Le «Leuconostoc/Radish Root Ferment Filtrate » par exemple, produit un peptide antimicrobien provoqué par ses mécanisme de défense qui permet de conserver l'efficacité de la formule. Ce système particulier dispense l’utilisation de certains conservateurs plus conventionnels qui peuvent perturber le microbiome et provoquer une sensibilité. De cette façon, non seulement, ces agents de conservation aident à préserver la biodiversité bactérienne, mais ils aident à renforcer la barrière épidermique.


[Image avec main] Photographe: Engin Akyurt


Quel soin est conseillé pour respecter nos bactéries utiles ?


Si le pH est si important pour la santé de notre microbiote, alors le choix d’une routine beauté adaptée est essentiel.


L’erreur la plus fréquente est lors de l’étape du nettoyage où le pH et les agents moussants déséquilibrent la flore bactérienne de la peau. Ce moment décisif peut être la source de nombreux problèmes de peau.


Utiliser un nettoyant adapté qui respecte le microbiote est donc un premier pas vers une plus belle peau, comme l’huile Beauté Divine.


Massez premièrement cette huile à sec pour démaquiller le visage en profondeur, puis elle se transformera en un doux lait au contact de l’eau. Cette caractéristique permet de retirer l’excédent d’huile pour laisser une peau nourrie et hydratée.


En conclusion, bien que la peau réserve de grand secret, la santé du microbiote est évidente pour maintenir des défenses naturelles optimales et ainsi avoir une peau rayonnante.


Source : Journal of cosmetic science, Nov-Dec 2012, Physiological effect of a probiotic on skin


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